L’Eglise

Organisation de l'EMUCI

Les Organes centraux de l’EMUCI sont les suivants :

·         La Conférence Annuelle

·         La Surintendance Générale

·         Le Cabinet du Bishop

·         Le Président National des Laïcs

·         Le Secrétaire de la Conférence Annuelle

·         Le Conseil de Nomination 

·         Le Haut Conseil Juridique

·         L’Inspection Générale

·         Le Conseil de Discipline

·         Le Conseil des Ministères 

·         Le Conseil Education et Formation 

·         Le Conseil Eglise et Société

·         Le Conseil de Santé

·         Le Conseil des Finances et de l’Administration

·         Le Mouvement National des Laïcs

·         L’Agence Méthodiste de Développement

Préambule

Considérant les initiatives des Méthodistes Fanti et Nzima qui ont installé, vers la fin du XIXe siècle, les premiers lieux de cultes méthodistes plus ou moins précaires dans des villages ivoiriens frontaliers de la Gold Coast (actuel Ghana) à Allongouanou, en 1872, et à Biléoulékro (près d’Aboisso), espaces fréquentés en majeure partie par des immigrés africains méthodistes originaires des colonies anglaises de la Gold Coast, du Liberia, de la Sierra Leone qui, par la suite, ont étendu l’implantation de leurs communautés religieuses à Assinie, à Grand-Bassam et à Grand-Lahou, vers 1890, le premier temple méthodiste étant inauguré en 1895 à Grand-Bassam par le Chairman Dickson de la Gold Coast ;

 

Considérant l’érection de la Mission Méthodiste en Côte d’Ivoire en Circuit, en 1914, rattaché au District de Gold Coast ;

 

Considérant au même moment, en 1914-1915, le succès fulgurant d’une campagne d’évangélisation menée par le prophète William Wadé Harris qui fut un prédicateur laïque de l’Eglise Méthodiste Episcopale du Liberia ;

 

Considérant l’œuvre en Côte d’Ivoire, en 1924, du Révérend Pasteur John William Platt, missionnaire anglais, en provenance du Dahomey-Togo où était installée la Société des Missions Méthodistes de Londres depuis 1842, sur l’initiative concertée de la Société des Missions Méthodistes Wesleyennes de Londres (Wesleyan Methodist Missionnary Society – WMMS) et de la Société des Missions Evangéliques de Paris ;

 

Considérant l’érection de la Mission Méthodiste de la colonie de Côte d’Ivoire en champ de mission outre-mer, vers 1930, et en Circuit de Côte d’Ivoire rattaché au District Protestant Méthodiste de l’Afrique Occidentale Française (AOF) qui comprend également le Dahomey (actuel Bénin) et le Togo ;

 

Considérant l’œuvre du Révérend Pasteur Martin Mel, premier Pasteur Méthodiste Ivoirien en 1942, puis des Révérends Pasteurs pionniers ivoiriens qui ont suivi ;

 

Considérant l’établissement du siège du District Protestant Méthodiste de l’AOF à Abidjan en 1947 ;

 

Considérant l’érection en 1958 de la Mission Protestante Méthodiste en Côte d’Ivoire en District autonome, directement rattaché à la Conférence Méthodiste Britannique ;

 

Considérant l’autonomie interne accordée au District de l’Eglise Protestante Méthodiste en Côte d’Ivoire, en 1963, avec l’élection de son premier Chairman, le Révérend Pasteur Samson Agoh Nandjui, installé solennellement l’année suivante, soit en 1964, à l’occasion du jubilé de la Mission Protestante Méthodiste en Côte d’Ivoire ;

 

Considérant l’Autonomie institutionnelle de l’Eglise Protestante Méthodiste de Côte d’Ivoire, acquise le 9 février 1985, vis-à-vis de la Conférence Méthodiste Britannique ;

 

Considérant l’œuvre du Chairman Révérend Pasteur Auguste Lambert Ackah

(1974-1982) et des Présidents de la Conférence de l’Eglise Protestante Méthodiste de Côte d’Ivoire (EPMCI) qui se sont succédés : le Révérend Pasteur Emmanuel Aboua Yando (1982-1990), le Révérend Pasteur Lambert Akossi N’Cho (1990-1998), le Révérend Pasteur Benjamin Boni (1998-2005)

(devenu Premier Bishop de l’Eglise Méthodiste Unie Côte d’Ivoire depuis le 13 mars 2005) ;

 

Considérant la 9ème Conférence de l’EPMCI, réunie du 18 au 23 Décembre 2001 au temple du Jubilé à Abidjan-Cocody sous la présidence du Révérend Pasteur Isaac Agré, alors Surintendant du Circuit d’Abidjan-Sud, laquelle Conférence, par une résolution adoptée à l’unanimité de ses membres, a décidé de l’intégration de l’EPMCI au réseau mondial de l’Eglise Méthodiste Unie ;

 

Considérant la décision unanime, en date du 21 octobre 2002, du Conseil d’Administration du Conseil Général des Ministères Globaux (General Board of Global Ministries – GBGM), réuni à Stafford (Connecticut – USA), admettant l’intégration de l’EPMCI à l’Eglise Méthodiste Unie ;

 

Considérant la cérémonie solennelle d’Abidjan, en date du 4 octobre 2003, consacrant officiellement l’intégration susmentionnée ;

 

Considérant l’acte officiel d’intégration en date du 4 octobre 2003;

 

Considérant l’arrêté n° 384/MEMAT/DGA/DAG/SDVAC en date du 9 juin 2004, portant modification de l’organe de Direction et de la dénomination de l’Eglise Protestante Méthodiste de Côte d’Ivoire, du Ministre de l’Intérieur, lequel arrêté consacre  le changement de dénomination de l’Eglise Protestante Méthodiste de Côte d’Ivoire (EPMCI) en « Eglise Méthodiste Unie Côte d’Ivoire », en abrégé

EMUCI ;

 

Considérant, en conséquence, que le sigle EPMCI, abréviation de « Eglise Protestante Méthodiste de Côte d’Ivoire », et le logo y attaché sont et demeurent un patrimoine exclusif de l’Eglise Méthodiste Unie Côte d’Ivoire (EMUCI), protégés sous le n° d’enregistrement 45343 par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) par arrêté n° 0246/02/OAPI/DG/DPG/SSD/MC, du Directeur Général de l’OAPI, en date du 8 mars 2002 ;

 

Considérant l’inscription du changement de la dénomination du titulaire de la marque au registre spécial des marques de l’OAPI, sous le n° 09/1230/OAPI/DG/DGA/DA/SSD du 30 octobre 2009, à savoir EMUCI en lieu et place de EPMCI ;

 

Considérant que :

 

  • le changement de dénomination n’affecte ni la personne morale, ni la Doctrine, ni la Pratique que l’EPMCI partage avec toutes les Eglises Méthodistes issues du Mouvement Wesleyen à travers le monde, et en particulier l’Eglise Méthodiste Unie ;
  • l’adoption du titre d’appellation de Bishop (Evêque), pour le Président élu de l’EMUCI, n’affecte nullement son régime presbytéral de nature dans sa hiérarchie organique et dans ses prises de décisions de la base au sommet, que l’EMUCI s’est enrichie d’un régime presbytéro-épiscopal conforme au gouvernement de l’Eglise Méthodiste Unie ;     
  • l’EMUCI confesse, en effet, le Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, Dieu et Sauveur selon les Ecritures, et s’efforce de répondre à sa vocation, au sein de l’Eglise Universelle, pour la gloire du seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit ;
  • l’EMUCI se réjouit d’appartenir à la Sainte Eglise Universelle, qui est le Corps du Christ et d’être héritière de la Foi apostolique ;
  • l’EMUCI accepte les principes fondamentaux des confessions de foi historiques et de la Réforme protestante ;
  • l’EMUCI se souvient que Dieu, selon son dessein providentiel, a suscité le méthodisme pour répandre à travers le monde la Sainteté, selon les Ecritures, par le moyen de la proclamation de la foi évangélique, et se déclare fermement résolue à rester fidèle à sa mission divine ;
  • les doctrines que le Méthodisme prêche depuis le réveil évangélique du XVIIIe siècle, et qu’elle prêche toujours, sont fondées sur la révélation de Dieu, telle que contenue dans les Saintes Ecritures ; 
  • l’EMUCI reconnaît cette révélation comme la règle suprême de la foi et de la conduite ;
  • l’EMUCI est prête à se réformer conformément à l’Enseignement des Ecritures et à la Révélation que continue à en donner le Saint-Esprit ;
  • l’EMUCI, au plan sacramentel, reconnaît deux sacrements institués expressément par Jésus-Christ, qui constituent les moyens de grâces perpétuels. Ce sont : le Baptême et la Sainte Cène ;

En conséquence l’EMUCI, réunie en session extraordinaire de la  Conférence Annuelle,  décide de procéder à la mise à jour des statuts  de l’EPMCI, ancienne dénomination de l’EMUCI comme suit :

(Source : Statuts de l’EMUCI édition 2012)

Organisation de l'EMUCI

Les Organes centraux de l’EMUCI sont les suivants :

·         La Conférence Annuelle

·         La Surintendance Générale

·         Le Cabinet du Bishop

·         Le Président National des Laïcs

·         Le Secrétaire de la Conférence Annuelle

·         Le Conseil de Nomination 

·         Le Haut Conseil Juridique

·         L’Inspection Générale

·         Le Conseil de Discipline

·         Le Conseil des Ministères 

·         Le Conseil Education et Formation 

·         Le Conseil Eglise et Société

·         Le Conseil de Santé

·         Le Conseil des Finances et de l’Administration

·         Le Mouvement National des Laïcs

·         L’Agence Méthodiste de Développement

Préambule

Considérant les initiatives des Méthodistes Fanti et Nzima qui ont installé, vers la fin du XIXe siècle, les premiers lieux de cultes méthodistes plus ou moins précaires dans des villages ivoiriens frontaliers de la Gold Coast (actuel Ghana) à Allongouanou, en 1872, et à Biléoulékro (près d’Aboisso), espaces fréquentés en majeure partie par des immigrés africains méthodistes originaires des colonies anglaises de la Gold Coast, du Liberia, de la Sierra Leone qui, par la suite, ont étendu l’implantation de leurs communautés religieuses à Assinie, à Grand-Bassam et à Grand-Lahou, vers 1890, le premier temple méthodiste étant inauguré en 1895 à Grand-Bassam par le Chairman Dickson de la Gold Coast ;

 

Considérant l’érection de la Mission Méthodiste en Côte d’Ivoire en Circuit, en 1914, rattaché au District de Gold Coast ;

 

Considérant au même moment, en 1914-1915, le succès fulgurant d’une campagne d’évangélisation menée par le prophète William Wadé Harris qui fut un prédicateur laïque de l’Eglise Méthodiste Episcopale du Liberia ;

 

Considérant l’œuvre en Côte d’Ivoire, en 1924, du Révérend Pasteur John William Platt, missionnaire anglais, en provenance du Dahomey-Togo où était installée la Société des Missions Méthodistes de Londres depuis 1842, sur l’initiative concertée de la Société des Missions Méthodistes Wesleyennes de Londres (Wesleyan Methodist Missionnary Society – WMMS) et de la Société des Missions Evangéliques de Paris ;

 

Considérant l’érection de la Mission Méthodiste de la colonie de Côte d’Ivoire en champ de mission outre-mer, vers 1930, et en Circuit de Côte d’Ivoire rattaché au District Protestant Méthodiste de l’Afrique Occidentale Française (AOF) qui comprend également le Dahomey (actuel Bénin) et le Togo ;

 

Considérant l’œuvre du Révérend Pasteur Martin Mel, premier Pasteur Méthodiste Ivoirien en 1942, puis des Révérends Pasteurs pionniers ivoiriens qui ont suivi ;

 

Considérant l’établissement du siège du District Protestant Méthodiste de l’AOF à Abidjan en 1947 ;

 

Considérant l’érection en 1958 de la Mission Protestante Méthodiste en Côte d’Ivoire en District autonome, directement rattaché à la Conférence Méthodiste Britannique ;

 

Considérant l’autonomie interne accordée au District de l’Eglise Protestante Méthodiste en Côte d’Ivoire, en 1963, avec l’élection de son premier Chairman, le Révérend Pasteur Samson Agoh Nandjui, installé solennellement l’année suivante, soit en 1964, à l’occasion du jubilé de la Mission Protestante Méthodiste en Côte d’Ivoire ;

 

Considérant l’Autonomie institutionnelle de l’Eglise Protestante Méthodiste de Côte d’Ivoire, acquise le 9 février 1985, vis-à-vis de la Conférence Méthodiste Britannique ;

 

Considérant l’œuvre du Chairman Révérend Pasteur Auguste Lambert Ackah

(1974-1982) et des Présidents de la Conférence de l’Eglise Protestante Méthodiste de Côte d’Ivoire (EPMCI) qui se sont succédés : le Révérend Pasteur Emmanuel Aboua Yando (1982-1990), le Révérend Pasteur Lambert Akossi N’Cho (1990-1998), le Révérend Pasteur Benjamin Boni (1998-2005)

(devenu Premier Bishop de l’Eglise Méthodiste Unie Côte d’Ivoire depuis le 13 mars 2005) ;

 

Considérant la 9ème Conférence de l’EPMCI, réunie du 18 au 23 Décembre 2001 au temple du Jubilé à Abidjan-Cocody sous la présidence du Révérend Pasteur Isaac Agré, alors Surintendant du Circuit d’Abidjan-Sud, laquelle Conférence, par une résolution adoptée à l’unanimité de ses membres, a décidé de l’intégration de l’EPMCI au réseau mondial de l’Eglise Méthodiste Unie ;

 

Considérant la décision unanime, en date du 21 octobre 2002, du Conseil d’Administration du Conseil Général des Ministères Globaux (General Board of Global Ministries – GBGM), réuni à Stafford (Connecticut – USA), admettant l’intégration de l’EPMCI à l’Eglise Méthodiste Unie ;

 

Considérant la cérémonie solennelle d’Abidjan, en date du 4 octobre 2003, consacrant officiellement l’intégration susmentionnée ;

 

Considérant l’acte officiel d’intégration en date du 4 octobre 2003;

 

Considérant l’arrêté n° 384/MEMAT/DGA/DAG/SDVAC en date du 9 juin 2004, portant modification de l’organe de Direction et de la dénomination de l’Eglise Protestante Méthodiste de Côte d’Ivoire, du Ministre de l’Intérieur, lequel arrêté consacre  le changement de dénomination de l’Eglise Protestante Méthodiste de Côte d’Ivoire (EPMCI) en « Eglise Méthodiste Unie Côte d’Ivoire », en abrégé

EMUCI ;

 

Considérant, en conséquence, que le sigle EPMCI, abréviation de « Eglise Protestante Méthodiste de Côte d’Ivoire », et le logo y attaché sont et demeurent un patrimoine exclusif de l’Eglise Méthodiste Unie Côte d’Ivoire (EMUCI), protégés sous le n° d’enregistrement 45343 par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) par arrêté n° 0246/02/OAPI/DG/DPG/SSD/MC, du Directeur Général de l’OAPI, en date du 8 mars 2002 ;

 

Considérant l’inscription du changement de la dénomination du titulaire de la marque au registre spécial des marques de l’OAPI, sous le n° 09/1230/OAPI/DG/DGA/DA/SSD du 30 octobre 2009, à savoir EMUCI en lieu et place de EPMCI ;

 

Considérant que :

 

  • le changement de dénomination n’affecte ni la personne morale, ni la Doctrine, ni la Pratique que l’EPMCI partage avec toutes les Eglises Méthodistes issues du Mouvement Wesleyen à travers le monde, et en particulier l’Eglise Méthodiste Unie ;
  • l’adoption du titre d’appellation de Bishop (Evêque), pour le Président élu de l’EMUCI, n’affecte nullement son régime presbytéral de nature dans sa hiérarchie organique et dans ses prises de décisions de la base au sommet, que l’EMUCI s’est enrichie d’un régime presbytéro-épiscopal conforme au gouvernement de l’Eglise Méthodiste Unie ;     
  • l’EMUCI confesse, en effet, le Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, Dieu et Sauveur selon les Ecritures, et s’efforce de répondre à sa vocation, au sein de l’Eglise Universelle, pour la gloire du seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit ;
  • l’EMUCI se réjouit d’appartenir à la Sainte Eglise Universelle, qui est le Corps du Christ et d’être héritière de la Foi apostolique ;
  • l’EMUCI accepte les principes fondamentaux des confessions de foi historiques et de la Réforme protestante ;
  • l’EMUCI se souvient que Dieu, selon son dessein providentiel, a suscité le méthodisme pour répandre à travers le monde la Sainteté, selon les Ecritures, par le moyen de la proclamation de la foi évangélique, et se déclare fermement résolue à rester fidèle à sa mission divine ;
  • les doctrines que le Méthodisme prêche depuis le réveil évangélique du XVIIIe siècle, et qu’elle prêche toujours, sont fondées sur la révélation de Dieu, telle que contenue dans les Saintes Ecritures ; 
  • l’EMUCI reconnaît cette révélation comme la règle suprême de la foi et de la conduite ;
  • l’EMUCI est prête à se réformer conformément à l’Enseignement des Ecritures et à la Révélation que continue à en donner le Saint-Esprit ;
  • l’EMUCI, au plan sacramentel, reconnaît deux sacrements institués expressément par Jésus-Christ, qui constituent les moyens de grâces perpétuels. Ce sont : le Baptême et la Sainte Cène ;

En conséquence l’EMUCI, réunie en session extraordinaire de la  Conférence Annuelle,  décide de procéder à la mise à jour des statuts  de l’EPMCI, ancienne dénomination de l’EMUCI comme suit :

(Source : Statuts de l’EMUCI édition 2012)