Le Conseil judiciaire a correctement statué que de nombreuses parties du plan traditionnel sont constitutionnelles et peuvent entrer en vigueur. Les Méthodistes Unis du monde peuvent être heureux du fait que le Conseil judiciaire ait confirmé la direction et la volonté de la Conférence générale. Ces décisions sont conformes aux décisions antérieures du Conseil et fournissent une vision claire de la façon dont l’église peut aller de l’avant avec une compréhension traditionnelle du mariage et de l’éthique sexuelle. ‘Good News’ est reconnaissant du fait que l’église soit maintenant en mesure de respecter plus fidèlement l’enseignement biblique.

En outre, le Conseil rappelle que l’option pour les églises locales à se désaffilier de l’Eglise méthodiste unie est constitutionnelle. Edictés par la Conférence générale, cette option entre en vigueur immédiatement. Elle fournit un moyen pour ceux qui ne peuvent tout simplement pas se conformer aux décisions de l’église de trouver leur propre chemin dans le ministère.

Les dispositions suivantes ont été jugées constitutionnelles par le Conseil judiciaire et prendront effet à compter du 1er Janvier, à 2020.

1. Élargir la définition de « l’auto-proclamé homosexuel » pour inclure les personnes « vivant dans un mariage homosexuel, concubinage ou union civile, ou est une personne qui déclare publiquement qu’elle est homosexuelle. »

2. Il est interdit aux évêques de consacrer des évêques qui sont des homosexuels déclarés. Il est interdit aux évêques de nommer des personnes sur la voie des diacres ou des anciens si le Conseil des ministres a déterminé que la personne est un homosexuel déclaré ou si elle n’a pas réussi à certifier qu’elle a procédé à l’examen prescrit par la discipline. Il est interdit aux évêques d’ordonner des diacres ou des anciens si le conseil des ministres a déterminé qu’il s’agissait d’un homosexuel déclaré ou s’il a omis de certifier qu’il avait procédé à l’examen prescrit par la discipline.

3. Peine minimale imposée aux membres du clergé reconnus coupables d’avoir célébré un mariage homosexuel: suspension sans traitement pour la première infraction, résiliation du statut de membre du clergé pour une deuxième infraction.

4. Le comité de district du ministère de l’ordre et le Conference Board de ministère ne doivent approuver ou recommander à quiconque une personne ne remplissant pas les conditions requises pour la candidature, la licence, la commande ou l’ordination. Bishop doit déclarer ces recommandations irrecevables.

5. Les évêques ne peuvent rejeter une plainte que si elle n’a aucune base légale ou factuelle.

6. Il suffit de résolutions en outre tous les préjudices identifiés et comment elles sont adressées par l’Eglise et les autres parties à la plainte.

7. Peu importe où le processus aboutit à une résolution juste, le ou les plaignants doivent être parties au processus de résolution et tout doit être mis en œuvre pour que le ou les plaignants acceptent le règlement avant son entrée en vigueur.

8. L’Église a le droit de faire appel devant le comité des appels, puis devant le Conseil de la magistrature, des conclusions du tribunal de première instance fondées sur des erreurs flagrantes de la loi ou de l’administration de l’Église qui auraient pu raisonnablement affecter les conclusions du tribunal de première instance.

9. Désaffiliation par une église locale exige:

• Deux tiers des votes à la conférence de l’église

• Paiement des répartitions de 12 mois précédents et de 12 mois supplémentaires

• La part de l’église dans les engagements de retraite de la conférence annuelle non capitalisés

• Ratification de la demande de désaffiliation par un vote à la majorité de la conférence annuelle (¶ 2529.1 (b) 3)

• Cette voie de désaffiliation entre en vigueur immédiatement

En tant que membres du pacte mondial, les évêques, le clergé, les conférences annuelles et les congrégations locales doivent se conformer aux instructions de la Conférence générale, seul organe autorisé à parler au nom de toute l’église, et confirmées par le Conseil de la magistrature. L’unité de l’Église méthodiste unie ne sera réalisée que si les membres suivent les directives claires de la Conférence générale.

Les déclarations de non-conformité émanant de la juridiction occidentale, de plusieurs évêques et de groupes du clergé vont à l’encontre du but recherché par notre confession pour l’unité. De telles déclarations sont schismatiques et divisent. Le conflit accru autour d’une telle non-conformité ne sert qu’à déchirer davantage notre église et à nous distraire de la mission de faire des disciples de Jésus-Christ pour la transformation du monde.

Lorsque ces dispositions du plan traditionnel entreront en vigueur, nous exhortons tous les méthodistes unis à se traiter les uns les autres avec amour et considération, à se parler et à se respecter et à suivre les directives de la Sainte Conférences suggérées par les ministères du disciple. Nous encourageons également les leaders de tous les horizons théologiques à accepter de travailler sur une voie négociée nous permettant d’avancer sur des voies différentes qui respectent nos convictions fondamentales. Cherchons un moyen d’honorer Christ, même au milieu de notre désaccord.